Non Larry Clark n’est pas à la réalisation. Le prochain film Disney, relecture du dessin animé de 1991 La Belle et la bête avec Emma Watson dans le rôle-titre, sera pourtant bel et bien interdit aux moins de 16 ans en Russie. La raison ? La présence d’un personnage homosexuel, celui de LeFou, bras droit du […]
Non Larry Clark n’est pas à la réalisation. Le prochain film Disney, relecture du dessin animé de 1991 La Belle et la bête avec Emma Watson dans le rôle-titre, sera pourtant bel et bien interdit aux moins de 16 ans en Russie. La raison ? La présence d’un personnage homosexuel, celui de LeFou, bras droit du méchant Gaston.
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Le « premier moment exclusivement gay » de l’histoire de Disney
Dans une interview, le réalisateur Bill Condon a révélé que le film contiendrait « le premier moment exclusivement gay » de l’histoire de Disney, LeFou réalisant vers la fin du film être amoureux de son BFF Gaston (lui amoureux de La Belle, elle amoureuse de La Bête). « C’est quelqu’un qui prend conscience de ses sentiments. Et Josh [Gad] l’a joué de façon très subtile et délicieuse. Et ça marche, c’est pourquoi je ne veux pas abandonner. »
La semaine dernière, Vitali Milonov, député ouvertement homophobe et membre du parti Russie unie, majoritaire à la Douma, avait demandé au ministre de la Culture d’interdire le film afin de « préserver la jeunesse de la dépravation de ce monde, de préserver la pureté des enfants, de les prémunir contre un phénomène dangereux et nocif. » Milonov invoquait alors la loi « contre la propagande homosexuelle devant mineurs » adoptée par la Douma en juin 2013 et condamnant toute personne coupable d' »acte pro-gay devant mineur » à de lourdes amendes.
Dans le même temps, un cinéma de l’Alabama (Etats-Unis) a également décidé de ne pas projeter La Belle et la bête afin de ne pas « faire de compromis avec la Bible« . Ses propriétaires, chrétiens, ont déclaré ne vouloir montrer que des « films familiaux » pour que sa clientèle « soit libre de venir voir des films sains, sans se soucier de sexe, de nudité, d’homosexualité ou de langage grossier. » Et nous sommes en 2017.
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