Un film sportif dans un milieu original : l’aviron.
Le genre de film qu’on aurait envie d’aimer. Pour son contexte sportif (l’aviron) jamais vu au cinéma. Pour les décors afférents : rivière, paysage. Pour certains acteurs (Sergi López ou le jeune beau buté Joffrey Verbruggen, qui rappelle Stanislas Merhar).
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Mais il ne semble jamais décoller de sa problématique centrale : l’envahissant conflit œdipien entre le père et le fils, qui contamine tout le récit. C’est-à-dire qu’au lieu d’opter pour la nuance, pour une alternance de climats, le cinéaste pousse presque chaque situation dans le rouge.
On a l’impression que, par peur de la platitude ou de l’ennui du spectateur, il fait de la dispute le principal mode de communication du héros, qui se heurte avec tous ceux qu’il côtoie, au détriment du reste. Des séquences sportives par exemple, qu’on aurait aimées plus détaillées. L’aviron fait figure de simple prétexte. Dommage.
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