Stiller repasse encore une nuit au musée. Il est temps de crécher ailleurs.
Fallait-il vraiment remettre le couvert une troisième fois ?
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Deux petites années seulement séparaient les deux premiers volets de La Nuit au musée, franchise-coffre à jouets surfant sur le vieux thème de l’inanimé rendu à la vie.
C’est certainement dans cet enchaînement rapide que se situait la clé d’une certaine fougue imaginaire, un élan qui bondirait d’époque en époque pour faire fleurir un vivifiant Toy Story de muséum historique – et dont le deuxième volet resterait certainement l’acmé, transformant Washington en gigantesque Disneyland.
Cinq années ont passé et la saga semble s’être comme repliée sur elle-même, dans ce troisième volet franchement pingre, mollasson et surtout délaissé par les guests : mis à part un Lancelot plutôt correct, et une Rebel Wilson en roue libre, le film se trouve réduit à sa portion congrue (Ben Stiller et la poignée de héros présents depuis le premier volet), très loin de la sensation de grande chantilly historique qui faisait l’attrait des épisodes précédents.
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