La Mariée était en noirC’est l’apogée de la tentation hitchcockienne de Truffaut : adaptation d’Irish, musique d’Herrmann… Jeanne Moreau, ange exterminateur, se venge des hommes qui ont mystérieusement détruit sa vie : Bouquet en vieux garçon, Lonsdale en notable abject (et inspiré de Jean Dutourd), Denner en artiste bohème qui la peint en Diane et […]
La Mariée était en noir
C’est l’apogée de la tentation hitchcockienne de Truffaut : adaptation d’Irish, musique d’Herrmann… Jeanne Moreau, ange exterminateur, se venge des hommes qui ont mystérieusement détruit sa vie : Bouquet en vieux garçon, Lonsdale en notable abject (et inspiré de Jean Dutourd), Denner en artiste bohème qui la peint en Diane et se découvre chassé. Le film baigne dans un hiératisme irréel, une recherche formelle assez gauche et inhabituelle pour le cinéaste, et l’actrice est presque trop charnelle pour le rôle. Mais c’est justement ce qui rend le film si beau et si poignant, cette volonté désespérée d’y croire, de ressembler au modèle inaccessible. Le syndrome Vertigo.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}