Un premier film un peu brouillon autour de quelques prostituées chinoises à Belleville.
La marcheuse, c’est Lin Aiyu, une femme chinoise qui vit clandestinement à Paris. La nuit, elle s’occupe d’un vieux monsieur impotent (Philippe Laudenbach) chez qui elle loge avec sa fille adolescente ; le jour, elle fait partie de ces nombreuses Chinoises qui se prostituent sur le boulevard de la Villette.
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Un soir, un type en sang s’introduit de force dans l’appartement. Il doit de l’argent à des truands. Aiyu va bientôt lui proposer un marché : elle trouve l’argent, ils font un mariage blanc. Ils entament une liaison, sans qu’on sache si Lin Aiyu le fait par intérêt ou tombe vraiment amoureuse.
Thriller nébuleux
La Marcheuse est un premier film un peu brouillon (la direction d’acteurs est hasardeuse) qui tend un peu trop de fils de récit pour arriver à les mener à bien. On comprend bien que le réalisateur veut rendre hommage au courage et à la solidarité des prostituées chinoises de Belleville, mais la partie thriller, assez peu crédible, devient nébuleuse. Quand la fille de Lin Aiyu commence à vouloir séduire à la fois le vieux malade et le truand, le spectateur ressent une gêne certaine. A quoi veut-on nous amener ? Jean-Baptiste Morain
La Marcheuse (Fr., 2015, 1 h 20)
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