Une parabole assommante sur la faillite du monde.
C’est le septième long métrage du Hongrois Kornél Mundruczó, dont le précédent film, White God, avait remporté le prix Un certain regard à Cannes en 2014. Mundruczó tente de passer à la vitesse supérieure mais tombe rapidement dans la surenchère symbolique bien pompeuse. La Lune de Jupiter du titre, en l’occurrence, est la planète Europe…
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Le film raconte non pas une histoire, mais une fable, une allégorie avec des êtres qui sont moins des personnages que des entités : le méchant flic, incarnation des forces d’extrême droite qui menacent l’Europe (et notamment la Hongrie), l’immigré clandestin blessé en franchissant la frontière, qui lévite et vole (comme un ange), le médecin, la science, la raison qui tente d’exploiter le don de celui qu’il a sauvé pour gagner de l’argent, seul moyen de survivre dans le monde d’aujourd’hui… C’est long, répétitif, désincarné, prétentieux, froid.
La Lune de Jupiter de Kornél Mundruczó (Hon., All., 2017, 2 h 03)
{"type":"Banniere-Basse"}