Mélo indigeste dans le milieu de l’athlétisme.
Après avoir alterné le drame historique (Man to Man) et le polar (Pars vite et reviens tard), Régis Wargnier tente cette fois de concilier sa passion pour l’athlétisme et son goût pour le mélo.
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Un sportif devenu aveugle rencontre sa future guide, une trentenaire libérée de prison. Pour courir, ils s’attachent au poignet par un fil. Apogée du pompiérisme wargniérien, l’interminable séquence finale au Stade de France combine de nombreux ralentis, hideux à vouloir être classieux, à l’omniscience indigeste de la musique orchestrale (Patrick Doyle qui récidive depuis Indochine).
Tandis que les sprinters ruissellent sous l’effort, le film exsude ses bons sentiments : la souffrance des personnages étant de façade et éphémère, chaque épreuve se résout dans la foulée. Le schéma est tel qu’une douce pacification/normalisation apparaît comme seul point de chute possible d’un film effrayé par le moindre remous.
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