Après « sous le maquillage », Isabelle Adjani revient entre les murs.
Le “come-back” d’Adjani, deuxième : après avoir déchaîné les connexions sur YouTube pour une vidéo où on la découvre le visage recouvert d’un henné géant, l’actrice revient au cinéma dans le rôle d’une prof malmenée qui va prendre ses élèves en otage. La Journée de la jupe associe le thème en vogue de l’éducation à un catastrophisme très anglo-saxon. En surface, le film fait la chasse aux idées reçues, renvoyant dos à dos les discours sur l’école – ou trop laxiste, ou trop vieux chnoque. Mais derrière les caricatures d’un prof qui lit le Coran pour se rapprocher de ses élèves, ou d’un proviseur taxé de lâcheté parce que pas assez restrictif, c’est un retour aux bonnes vieilles méthodes répressives qui est finalement défendu. En réalité, la posture anti-langue de bois n’est qu’un écran de fumée dissimulant (mal) une pensée plutôt réac. Un autre genre de maquillage celui-là, moins drôle.
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