Bref arrêt sur le bas-côté avec des passionnés du Tour de France. Un documentaire sans cruauté ni empathie proche de l’étude sociologique.
En juillet, les hauteurs de France sont investis par une certaine “France d’en bas”, un peuple de retraités dont le rêve estival prend la forme d’un camping-car garé au bord d’une route où, quelques jours plus tard, les coureurs du Tour passeront à toute vitesse.
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Dans la pure tradition d’un épisode de l’émission belge Strip-tease, le duo de réalisateurs donne à voir cette vieille France populaire, celle des après-midi passés devant Motus et des apéros Ricard où se cotoient racisme ordinaire, franc patriotisme et sexisme banalisé.
Sans vraie tendresse, ni moquerie, et sans excès de lyrisme, cette brève étude sociologique a le mérite de retranscrire le quotidien d’attente de ces juilletistes d’un genre particulier avec crudité et une pointe d’amusement.
La Grand-Messe de Méryl Fortunat-Rossi et Valéry Rosier Fra., Bel., 2018, 1h10)
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