Une histoire d’amour fantasmagorique qui confirme le talent de la réalisatrice.
Le précédent long métrage d’Aurélia Georges (son premier), L’homme qui marche, est un film admirable, qui dresse en quelque sorte le portrait d’un Bartleby moderne dans un monde qui devient de plus en plus brutal avec la marge…
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Troué de fulgurances
Un film entêtant, politique et poétique, qui revient souvent dans les pensées de qui l’a vu. La Fille et le Fleuve, le nouveau film de Georges, a été produit avec difficulté, en plusieurs fois. Comme souvent, le résultat s’en ressent. C’est dommage, mais ça ne manque pas de courage. Inégal, déséquilibré (ce qui lui donne un certain charme), troué de fulgurances, La Fille et le Fleuve souffre parfois d’un manque de rythme, et la descente de la nouvelle Eurydice au royaume des morts est moins fantaisiste qu’elle ne devait l’être sur le papier.
Mais quand, par exemple, l’admirable Sabrina Seyvecou (en brune) erre dans la nature, hantée par le chagrin et le deuil, c’est somptueux et déchirant, mystérieux aussi. Producteurs de tous les pays, réveillez-vous : Aurélia Georges a du talent !
La Fille et le Fleuve d’Aurélia Georges (Fr., 2014, 1h 05).
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