Un titre anecdotique dans la filmo de Scorsese, qui s’essaie avec sa virtuosité habituelle à l’exercice du concert filmé.Au sortir de l’aventure épuisante de New York, New York, Scorsese décide de s’atteler à une nouvelle expérience autour de la musique et du cinéma qui apparaît à l’opposé, par la vitesse de son exécution et les […]
Un titre anecdotique dans la filmo de Scorsese, qui s’essaie avec sa virtuosité habituelle à l’exercice du concert filmé.
Au sortir de l’aventure épuisante de New York, New York, Scorsese décide de s’atteler à une nouvelle expérience autour de la musique et du cinéma qui apparaît à l’opposé, par la vitesse de son exécution et les conditions de tournage en direct, de sa relecture coûteuse et sophistiquée de la comédie musicale hollywoodienne.
Martin Scorsese accepte la proposition de filmer le concert d’adieux du groupe The Band, le soir de Thanksgiving en 1976, au Winterland de
San Francisco. Il choisit d’enregistrer l’événement en son synchrone et avec sept caméras, et fait alterner au montage chansons sur scène et longs entretiens en coulisses. Ce concert-fleuve de près de huit heures, où défilent de nombreux invités prestigieux, dont Bob Dylan et Ringo Starr, bénéficie de la virtuosité du cinéaste, qui avait fait ses classes en assurant le montage de plusieurs concerts filmés, dont le célèbre Woodstock.
Les admirateurs de Scorsese retrouveront dans ce documentaire la passion du cinéaste pour la musique des années 60 et 70 et le monde du show-business. Les scènes en coulisses adoptent le style documentaire, sorte de néo-réalisme maniéré, employé dans Mean Streets. En revanche, les performances musicales du Band paraissent aujourd’hui assez datées et ce groupe populaire aux Etats-Unis aura du mal à déclencher l’enthousiasme du public français. On retiendra surtout l’apparition finale et princière de Bob Dylan, qui venait de réaliser son propre film musical, le mythique Renaldo and Clara.
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