On ne prendra pas de gros risques en pariant que le passage dans le ciel contemporain de cette Comète vraiment pas reluisante ne provoquera pas de mouvements de foule passionnés et qu’il n’en restera bientôt plus trace. Partisane du nivellement par le tiède et de ce sale perfectionnisme technique foncièrement antinomique avec l’idée même de […]
On ne prendra pas de gros risques en pariant que le passage dans le ciel contemporain de cette Comète vraiment pas reluisante ne provoquera pas de mouvements de foule passionnés et qu’il n’en restera bientôt plus trace. Partisane du nivellement par le tiède et de ce sale perfectionnisme technique foncièrement antinomique avec l’idée même de créativité, la Franco-Mexicaine Maryse Sistach a commis une dérisoire petite chose, proprette et insipide, presque remarquable d’impersonnalité, dont l’esthétique rétro ripolinée, qui se conforme tout du long aux schémas normatifs de l’internationale cathodique, nous insupporte au plus haut point. Peu importe ce que raconte La Comète : Sastich appartient en effet à la miséreuse engeance des fonctionnaires de la mise en scène, corvéables à merci et capables de rendre mortelle d’ennui une tragédie de Shakespeare. La Comète remplit imperturbablement son policé cahier des charges, laissant, au final, le spectateur sur le sentiment sans appel d’une désolation assoupie.
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