La Cité des enfants perdusA sa sortie, les puristes ont crié haro sur le film. Certes, son scénario n’est pas palpitant (un savant fou capture des enfants pour voler leurs rêves) et les acteurs, déformés au grand-angle, en rajoutent dans le grotesque. Mais l’imagerie convoquée est parfois d’une sombre beauté qui rappelle les gravures d’Hetzel. […]
La Cité des enfants perdus
A sa sortie, les puristes ont crié haro sur le film. Certes, son scénario n’est pas palpitant (un savant fou capture des enfants pour voler leurs rêves) et les acteurs, déformés au grand-angle, en rajoutent dans le grotesque. Mais l’imagerie convoquée est parfois d’une sombre beauté qui rappelle les gravures d’Hetzel. C’est aussi la limite du film : statique, il semble étouffé par la somptuosité des décors. Comme le public n’a pas vraiment suivi, on ne reverra pas de sitôt un film fantastique français d’une telle sophistication (rien à voir avec le jeu vidéo de Luc Besson).
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