Dreamworks s’initie au cinéma kung-fu. Amorphe et éculé.
Une peluche ne meurt jamais. C’est peut-être la raison pour laquelle les studios Dreamworks ont choisi ce type de créatures comme personnages de leur film de kung-fu. On peut aussi imaginer, comme on a commencé à le faire en 1983 lors de l’apparition des Ewoks dans le troisième épisode de La Guerre des étoiles (Le Retour du Jedi), que les produits dérivés préexistent au film… Ici, c’est tout juste si on ne voit pas les coutures et l’étiquette brodée (si agréable à caresser). Mais l’avantage peut devenir inconvénient : l’immortalité de la peluche empêche qu’on puisse craindre pour sa vie. On aura beau lui opposer les pires ennemis, on sait bien qu’elle s’en tirera toujours, même démembrée, énucléée. D’où le désintérêt poli qu’inspire très vite Kung Fu Panda, au scénario initiatique par ailleurs éculé.
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N.B. : attention les enfants, une peluche ne meurt pas, mais elle peut se perdre.
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