La 3D donne un nouveau relief aux aventures du héros DreamWorks.
DreamWorks continue sa conquête du marché chinois avec de vieilles recettes éprouvées. Kung Fu Panda 2 est à Kung Fu Panda ce que L’Empire contre-attaque est à La Guerre des étoiles, un nouvel espoir (le premier film tourné par George Lucas).
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En clair : le jeune et maladroit panda Po (Jack Black en américain, Manu Payet en français), s’imposait dans le premier épisode comme un grand maître du kung-fu. Mais s’il maîtrisait à merveille la technique de son art, Po ne possède pas le feu intérieur qui permet d’accomplir l’impossible : dominer la matière.
Tel Luke Skywalker apprenant les secrets de la Force avec maître Yoda dans les marais de Dagobah, le petit Po va acquérir ce feu spirituel avec l’aide de maître Shifu (Dustin Hoffman-Pierre Arditi) en triomphant d’un nouvel ennemi : le seigneur Shen (Gary Oldman-Bernard Alane), un méchant paon qui a pris le pouvoir sur la Chine en inventant le canon – l’apparition de l’arme à feu étant un tournant de l’histoire évoqué dans de nombreux films de sabre, chinois ou japonais.
Le kung-fu vit-il ses dernières heures ? D’autant plus que Shen ravive en Po des souvenirs cachés qui vont peu à peu l’aider à percer le mystère de ses origines : pourquoi a-t-il été élevé par un canard ? Hein ? L’analogie avec Star Wars s’arrêtant évidemment là, puisqu’a priori les canards ne font pas des pandas et les paons non plus…
On retrouvera évidemment dans cette deuxième partie les cinq comparses du gentil Po : Tigresse (Angelina Jolie-Marie Gillain), Grue (David Cross-Tomer Sisley), Mante (Seth Rogen-Xavier Fagnon), Vipère (Lucy Liu-Mylène Jampanoï) et Singe (Jackie Chan-William Coryn), auxquels la 3D donne un nouveau relief. Les enfants adoreront. Seule ombre au tableau : que fait Roger Carel ?
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