« Kairo » n’est pas un film sur Le Caire ni un film égyptien, mais un film de fantômes japonais de Kiyoshi Kurosawa, où la technologie mène à l’apocalypse. Avant-goût de notre entretien avec le cinéaste.
Quel est le sens du mot « kairo » ?
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Ça veut dire circuit ou dispositif, c’est ce qui est à l’intérieur d’une machine et qui la fait fonctionner.
Ce film a-t-il été influencé par Ring ?
Pas réellement, mais je connais le réalisateur de Ring, Hideo Nakata. C’est un ami. Nous avions discuté de nos projets de films sur les fantômes, mais nous voulions les traiter chacun à notre façon.
Pourquoi avez-vous renoué avec le cinéma de genre après plusieurs films qui semblaient s’en éloigner ?
Quand j’ai fait Charisma ou License to live, j’avais envie de prendre un peu de recul par rapport aux films de genre, mais ça ne voulait pas dire que je ne voulais plus en tourner. Kairo est un film d’horreur, mais je voulais qu’il soit très différent de ceux qu’on voit habituellement, comme les films hollywoodiens à grand spectacle, ou Ring.
Pourtant, le scénario et les personnages sont plus classiques que dans vos films précédents…
Vous avez tout à fait raison. C’est un de mes films les plus classiques, mais je ne pense pas que ce soit un point négatif. En même temps, pour poursuivre la comparaison avec le cinéma américain, disons que je préférerais qu’on rapproche Kairo des films américains des années 70, qui essayaient d’être différents, de casser les modèles classiques, tout en les respectant.
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