Jason Statham casse tout, comme d’hab, mais il s’égare.
On serait prêt à donner le bon Dieu sans confession à Simon West (Ailes de l’enfer, Lara CroLes ft: Tomb Raider, Expendables 2) à cause de sa candeur dans l’approche du thriller, de son regard décomplexé sur son acteur principal (Jason Statham), pris pour ce qu’il est, un beauf bête et brutal, un peu moins ringard que d’autres.
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Ce qu’on comprend moins, c’est la construction du film, dont les blocs disparates pourraient chacun générer un long métrage distinct. En dehors du revenge movie attendu (Statham oblige), on a aussi un buddy movie incongru (Statham flanqué d’un béni-oui-oui milliardaire), plus un long tunnel sur l’addiction au jeu (Las Vegas oblige), où la frénésie policière se suspend totalement.
Bref, un récit qui papillonne, où rien n’est approfondi et qui se clôt miraculeusement. Reste le plaisir fugitif de voir le macho à l’improbable accent anglaméricain se métamorphoser soudain en surhomme et rétamer deux musclors en trois secondes chrono.
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