Money Monster symbolise le retour de Julia Roberts vers un cinéma américain plus critique, comme elle a pu l’incarner du temps d’Erin Brockovich. Il s’agit du deuxième long-métrage en tant que réalisatrice de Jodie Foster, présenté hors-compétition à Cannes. A l’instar du dernier film d’Adam McKay (Le casse du siècle), Money Monster est le récit d’une crise financière, celle-là même que […]
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Money Monster symbolise le retour de Julia Roberts vers un cinéma américain plus critique, comme elle a pu l’incarner du temps d’Erin Brockovich. Il s’agit du deuxième long-métrage en tant que réalisatrice de Jodie Foster, présenté hors-compétition à Cannes. A l’instar du dernier film d’Adam McKay (Le casse du siècle), Money Monster est le récit d’une crise financière, celle-là même que subit le peuple américain, crash se transfigurant en crise spirituelle. Interrogée par Léa Salamé dans le « 07/09 » de France, l’élégante Foster conclut, s’exprimant en un français, comme toujours, impeccable: « Vous, vous avez Le Pen, et nous, on a Donald Trump« .
Féministe, engagée pour la lutte contre le cancer et contre le sexisme inhérent à l’industrie culturelle, miss Clarice Starling est la femme de toutes les causes. Ainsi est-il cohérent de la voir s’indigner sur France Inter à propos de l’actuelle situation sociopolitique US. Pour Foster, la crise financière est également une crise médiatique, son film nous contant le sort d’un gourou de Wall Street pris en otage sur un plateau de télévision – au cours de l’émission « Money Monster ». Une façon comme une autre d’allégoriser le sort d’une nation en pleine « Trump-mania »…
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