Le Joaquin Phoenix façon rappeur dégueu ne serait qu’un canular. Mieux encore, le personnage interprété par l’acteur pendant deux ans sera à l’affiche d’un documentaire qui sortira à la rentrée.
Que ceux qui se désolaient de voir le pauvre Joaquin Phoenix se dérouter de sa fantastique carrière hollywoodienne pour tracer le sentier d’un pauvre rappeur à la bedaine flamby et aux frasques d’alcoolique se rassurent : l’acteur n’aurait joué à l’idiot du village que le temps de tourner un faux documentaire intitulé I’m still here.
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Le road-movie du Phoenix version gros poils et flow essouflé sortira le 10 septembre prochain. Aux manettes de ce document loufoque réalisé caméra à l’épaule, Casey Affleck, petit frère de Ben et brillant acteur dans The Killer Inside Me (actuellement à l’affiche).
En 2008, après la sortie de Two Lovers, dans lequel il tournait sous la direction de James Gray, Joaquin Phoenix annonçait avec fracas son intention de prendre sa retraite d’acteur pour se consacrer à la musique. On découvrait alors un Joaquin Phoenix hirsute qui répétait à qui voulait l’entendre qu’il faudrait désormais compter sur lui non plus à Hollywood, mais dans le Rap Game. Si l’acteur, connu pour sa prestation dans le Gladiator de Ridley Scott, quittait les plateaux de tournage, c’était, selon lui, pour devenir le futur Eminem.
En parfait rappeur white-trash, Joaquin Phoenix performait alors piteusement sur sur scène, transformant ses concerts en scènes ridiculement drôles. De quoi imaginer facilement le canular.
Pourtant, la bête ne s’arrêtait pas là, continuant son manège à la télévision.
Le vrai-faux documentaire I’m still here devrait être présenté à la prochaine Mostra de Venise, début septembre.
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