Dimanche 17 janvier Beverly Hills accueillait la cérémonie des Golden Globes, antichambre des Oscars. James Cameron rafle deux récompenses pour son succès mondial et 3D: Avatar.
Dimanche 17 janvier, comme la tradition le veut, Beverly Hills (Californie) accueillait la cérémonie des Golden Globes, antichambre des Oscars. Catastrophe humanitaire en Haïti oblige, c’est par la voix émue de Nicole Kidman lançant un appel aux dons que la cérémonie s’est ouverte. Côté palmarès, c’est le réalisateur canadien James Cameron qui s’est imposé comme le grand vainqueur de cette 67e édition.
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Coup d’éclat, douze ans après avoir scandé à la terre entière : « I am the king of the world » (Je suis le roi du monde) lorsqu’il reçut l’Oscar du meilleur réalisateur pour Titanic, Cameron se retrouve fraichement couronné de deux Golden Globes (meilleur réalisateur et meilleur film dramatique) pour son dernier succès, Avatar. Conclusion du lauréat: « C’est le meilleur boulot du monde. Ce que nous faisons, c’est fabriquer du divertissement pour le grand public ».
La soirée fut moins bonne pour les Français. Marion Cotillard a dû faire une croix sur le prix de meilleure actrice dans une comédie, remis à Meryl Streep pour Julie and Julia. Jacques Audiard, pressenti pour le Golden Globe de meilleur film étranger avec Le Prophète, long-métrage engagé sur l’univers carcéral, n’était pas à la fête non plus. Il s’est fait devancer par l’Autrichien Michael Haneke et son époustouflant Ruban Blanc, déjà Palme d’Or à Cannes.
Triste soirée, aussi, pour Quentin Tarantino et le sensationnel Inglorious Basterds – vigoureusement plébiscité par la presse – qui n’a reçu qu’une seule distinction attribuée à Christoph Waltz, meilleur second rôle. Les autres trophées auront auréolé le dernier succès des studios Pixar, Là-haut, et la comédie délirante Very Bad Trip qui remportent, respectivement, les prix de meilleur film d’animation et de meilleure comédie.
Enfin, prévisible et mérité, le célèbre trophée Cecil B. De Mille a été remis à Martin Scorsese pour l’ensemble de son œuvre. L’auteur des Infiltrés, de Raging Bull ou du splendide biopic Shine A Light retraçant la vie des Rolling Stones succède ainsi à une pléiade de légendes, de Walt Disney à Alfred Hithcock ou Steven Spielberg.
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