La vie pas rose d’un vigile désabusé.
Depuis trente ans, Pierre Jolivet mène sa petite entreprise de cinéma honnête mais un brin scolaire. Il persiste et signe avec ce film social sombre sur un ouvrier quinqua désabusé, réduit à faire le vigile de nuit pour survivre. Trouvera-t-il ou pas une forme de salut ? Olivier Gourmet est comme toujours exceptionnel, Valérie Bonneton est piquante, Jolivet et son chef op Jérôme Alméras ont l’œil pour filmer les ZUP ou autres ZAC périurbaines. Dommage que certains personnages secondaires soient brossés à gros traits (la sœur de Gourmet), que le scénario et son déterminisme noir pèsent sur le film, contrairement au cinéma à l’os des Dardenne, l’un des modèles possibles de Jolivet. Si Jamais de la vie ne se départ pas d’un aspect “qualité française”, il dépeint plutôt bien la déréliction sociale et psychologique qui est en train de ronger la France.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}