Un teen-movie plein de charme sur les errements d’une ado chanteuse dans un groupe de rock.
Moins trash que Les Beaux Gosses de Riad Sattouf, plus réaliste que LOL, le film d’Emilie Deleuze, d’après un roman de Marie Desplechin, raconte l’histoire d’une pré-ado de 13 ans, Aurore (jouée par l’extraordinaire Léna Magnien, qui est épatante et ne ressemble à aucune jeune actrice actuelle), qui trouve bien sûr que sa vie est atroce, que tout le monde la déteste ce qui est bien normal puisqu’elle n’est pas aimable et qu’elle-même déteste tout le monde. Heureusement, des garçons lui proposent de devenir la chanteuse de leur groupe de rock. Va-t-elle tomber amoureuse du batteur ou du bassiste ?
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Patricia Mazuy est géniale
A vrai dire, le film brille surtout par la qualité de son casting, où Catherine Hiegel, Philippe Duquesne, Alex Lutz s’en donnent à cœur joie. Quant à Patricia Mazuy, elle est tout simplement géniale, dans le rire comme dans l’émoi. Jamais prétentieux, rigoureux dans son filmage de la ville, Jamais contente est un film frais et drôle, très drôle parfois. Surtout, la bienveillance de la mise en scène à l’égard de tous ses personnages est assez rare dans le cinéma français pour qu’on s’en réjouisse.
Jamais contente d’Emilie Deleuze (Fr., 2017, 1 h 29)
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