Une fable psychanalytique emberlificotée.
Viré de chez lui par son père parce qu’il a amorcé une relation incestueuse avec sa sœur, Alex s’installe dans les arbres qui entourent la propriété familiale. Une sorte de Baron perché (roman de Calvino), option psychanalytique, dont on se demande à quoi elle rime. Une histoire alambiquée de Russes francisés, tournée par un Anglais dans les Pyrénées. Oui, mais encore ? La principale particularité de cette fiction est d’être émaillée ça et là par diverses images d’archives hétérogènes, qui rappellent les tendances documentaires de Kötting. Si ce n’est pas aussi éprouvant que sa lourde adaptation expressionniste de La Terre de Zola (Cette sale terre), cela reste très inférieur à son premier film, Gallivant, qui tirait tout son charme de sa légèreté (autobiographique) et de sa vérité documentaire. Là, on cale. Aussi saugrenu que son titre, Ivul n’est ni mémorable ni franchement indispensable.
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