Le réalisateur canadien est mort samedi 12 février en Californie. Il avait 75 ans.
Fils d’émigré·es tchécoslovaques ayant fui le communisme pour le Canada, Ivan Reitman se tourne vers le cinéma à l’université en réalisant plusieurs courts métrages. Il signe son premier long métrage en 1971, Foxy Lady, puis plusieurs films comiques portés par Bill Murray. Ce n’est qu’en 1984 qu’Ivan Reitman remporte un succès critique et populaire : Dan Aykroyd, qu’il connaît depuis plusieurs années, lui propose le scénario de Ghostbusters. Le film est un carton en salles, avec plus de 200 millions de dollars de recettes sur le seul territoire américain, mais conquiert également Hollywood en étant nommé deux fois aux Oscars et trois fois aux Golden Globes.
17 longs métrages et une belle carrière de producteur
Après un échec en 1986 avec Daryl Hannah et Robert Redford (L’Affaire Chelsea Deardon), Reitman revient avec une comédie mettant en scène Arnold Schwarzenegger et Danny DeVito en frères jumeaux dans le film du même nom. Le duo absurde plaît et le film engrange plus de 100 millions de dollars aux États-Unis. Schwarzy et Reitman tourneront encore deux comédies ensemble dans les années 1990, Un Flic à la maternelle et Junior. Dans les années 2000, sa carrière s’essouffle. Seul Sex Friends avec Natalie Portman et Ashton Kutcher parvient à le réconcilier avec le box-office. En tant que producteur, Ivan Reitman a travaillé sur Space Jam (1996) et Beethoven (1991).
Son fils, Jason Reitman a également choisi de faire carrière dans le cinéma. Il a réalisé notamment Juno en 2007, In the air en 2009, et surtout SOS Fantômes : L’Héritage en 2021, suivant les traces de son père.