Un thriller boutonneux dépourvu d’originalité.
1990. Devant des millions de paires d’yeux adolescents rougis par les larmes, l’acteur Patrick Swayze s’invite, en qualité de mort condamné à errer dans le monde des vivants, à une séance de poterie fameuse, et rejoint la lignée des fantômes les plus aimables du cinéma. 2007. Nick, un lycéen bien sur tous les points, donc complètement tête à claques, devient la cible d’un règlement de comptes entre voyous : le destin le place dans la trajectoire d’une vilaine baffe, le voici entre la vie et la mort, il se dédouble : en une moitié (invisible) chargée de sauver l’autre (son cadavre dissimulé dans une bouche d’égout). Comme Patrick, Nick se désespère d’un tel manque de bol, mais remarque bientôt que les animaux sentent sa présence. Cette idée touchante, finement utilisée dans Ghost (avec un chat), se transforme ici en ressort à répétition, le jeune abruti se mettant à terroriser tous ceux qu’il croise. La suite n’est qu’une longue épreuve de force pour le comédien, témoin silencieux de l’enquête sur sa disparition, auquel il semble qu’on ait fourni pour toute direction de jeu : “tu la fermes et tu écoutes”. Bref, préférez à ce thriller boutonneux la chanson des Righteous Brothers et les images qui vont avec.
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