Un film sur la différence qui tourne un peu freaky.
Ils sont manchots, aveugles ou boiteux et forment ensemble une petite communauté d’intouchables (le titre était déjà pris) pour qui Aldo (Jérémie Elkaïm), infirmier fraîchement limogé, va remplir un rôle qu’aucun assistant médical n’est en mesure de remplir – celui de gigolo.
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Indésirables est donc le film d’un homme qui, mû par un mélange de nécessité financière et de bonté d’âme, initie les estropiés aux plaisirs de la chair. Sujet très glissant, se dit-on d’abord, avant de découvrir que le film est moins une sextape tordue qu’un petit laïus sur la différence et l’acceptation de l’autre. Cela pourrait passer, sauf qu’Indésirables ajoute tout de même à sa tambouille un goût prononcé pour le potentiel horrifique des infirmes – jusqu’à citer dans une scène très étrange le légendaire Freaks de Tod Browning. Entre la pommade et le vitriol, le film de Barassat n’a hélas pas cru bon de choisir.
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