Un topos cinématographique semble parmi tous indémodable : le coup du quidam infiltré. Un argument narratif multiple, source d’identification (le personnage nous plonge dans l’action, vierge de connaissances), de tension dramatique (quand sera-t-il démasqué ?) et ethnographique (choc des milieux, des cultures), mais aussi d’autoréflexion (se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, le personnage […]
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Un topos cinématographique semble parmi tous indémodable : le coup du quidam infiltré. Un argument narratif multiple, source d’identification (le personnage nous plonge dans l’action, vierge de connaissances), de tension dramatique (quand sera-t-il démasqué ?) et ethnographique (choc des milieux, des cultures), mais aussi d’autoréflexion (se faisant passer pour ce qu’il n’est pas, le personnage devient acteur). Dans Imperium, Daniel Radcliffe est ainsi un agent du FBI qui décide d’intégrer un groupuscule de boneheads. Tourments intérieurs et fracas extérieurs imprègnent la matière de ce palpitant teaser.
De sa prestation expérimentale au théâtre (Equus) à sa transfiguration en diablotin (Horns), Radcliffe aura tout osé pour se dévêtir des oripeaux de l’apprenti-sorcier, jusqu’à devenir, acmé du contre-emploi…un néo-nazi. Alors que le nom de Green Room est encore sur toutes les lèvres, ce premier film d’un jeune auteur sera-t-il à la hauteur de nos attentes ?
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