La Cinémathèque projettera les 13 octobre et 24 novembre le film de Sergio Leone, Il était une fois en Amérique, dans sa version de 3h49, avant qu’une version rallongée de 22 minutes ne soit rediffusée cet hiver. L’occasion de revenir sur une oeuvre testamentaire qui a su fondre une vision de l’Amérique dans le récit d’une trajectoire personnelle tragique, celle de Noodles, petit escroc devenu grand dans le New-York des années 1930.
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Fresque intime et historique sur la Prohibition, récit initiatique d’un homme scindé entre son statut de gangster et ses aspirations personnelles, Il était une fois en Amérique clôt la grande saga de Sergio Leone sur l’histoire des Etats-Unis. Construit comme un kaléidoscope de souvenirs, le récit fragmenté bouleverse les attendus narratifs autour de la success story habituelle du film de gangster. Tout y est crépusculaire, sur le point de mourir, et Robert de Niro, dans une lumière déclinante, se laisse submerger par les vapeurs d’opium et la partition d’Ennio Morricone.
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