IDLEWILD, GANGSTERS CLUB
de Bryan Barber
avec André Benjamin, Antwan A.
Patton,
Paula Patton (E.-U., 2005, 2 h 05)
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Parfait véhicule pour le groupe OutKast : une comédie
musicale en forme de polar rétro sans grand intérêt.
Si Election 1 et 2 est un diptyque policier qui détone
par rapport aux canons du genre, Idlewild suit lui une
route archibalisée. Cette oeuvre, sympathique
au demeurant, au cadre soigné et pittoresque, réalisée
par Bryan Barber, clippeur en chef du duo musical
OutKast, est avant tout un écheveau de clichés
sur la pègre des années 30 ; un écrin parfait pour
les morceaux du nouvel album d’OutKast. Si telle
était l’unique ambition de départ, pas de problème :
la mission est accomplie. Mais pour ceux qui auraient
rêvé d’un all-black musical à la Minnelli (comme
le mythique Un petit coin aux cieux), d’une apothéose
chorégraphique du rap-funk d’OutKast, on est loin
du compte. Les numéros se succèdent sans lien réel,
en grande partie dans le speakeasy d’Idlewild (ville de
Géorgie), The Church, où officient le timide Percival
(André Benjamin) et son ami d’enfance, le fanfaron
Rooster (Antwan A. Patton), ponctuant une intrigue
de film noir cousue de fil blanc.
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