Horizons perdusLe titre fait clairement référence au mythe du paradis perdu. Et en effet, sous une forme proche du conte voltairien, Capra signe là l’un de ses films les plus singuliers sur le thème de la quête du bonheur. Dans les années 30, la guerre fait fuir de Chine les derniers Occidentaux. Une poignée d’entre […]
Horizons perdus
Le titre fait clairement référence au mythe du paradis perdu. Et en effet, sous une forme proche du conte voltairien, Capra signe là l’un de ses films les plus singuliers sur le thème de la quête du bonheur. Dans les années 30, la guerre fait fuir de Chine les derniers Occidentaux. Une poignée d’entre eux s’engouffre dans un petit avion qui s’écrase au Tibet. Là, dans cette vallée de la lune bleue nommée Shangri-la, une communauté d’origine européenne vit à son propre rythme. Capra a trouvé un sujet qui lui permet de laisser libre cours à ses rêves de société idéale. Commencé en film de guerre exotique, c’est aussi une fable écologique assez délirante et une histoire d’amour poignante, mais surtout une formidable apologie du rêve : « J’y crois parce que je veux y croire. »
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