Un film boursouflé à force de fausses bonnes idées.
Héros réunit tout ce qu’on peut voir de pire. On sent dès les premiers plans que le (petit ou gros) malin qui fait le film veut nous en mettre plein la vue, bardé de certitudes et de références cinématographiques mal digérées (Kubrick, Scorsese, De Palma et Cie). Merle n’a que de très fausses bonnes idées, de celles qu’un metteur en scène rejette normalement à un moment ou un autre de la chaîne de production, lorsqu’il possède un minimum de regard critique et d’humilité : splitscreens insensés, images oniriques débiles, adresses du héros au réalisateur (pitié) et, cerise sur le gâteau, un générique de fin hurlé par Patrick Chesnais. A fuir à toutes jambes.
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