Avant-dernier épisode d’une saga essoufflée.
Harry Potter ayant appris la magie en sept ans, on pouvait s’attendre à ce que David Yates, depuis son premier opus de la saga réalisé en 2007 (L’Ordre du Phénix), ait appris, au moins un peu, la mise en scène.
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Las, ce téléaste britannique (pléonasme) applique ici les mêmes formules molles que dans les épisodes 5 et 6 – ainsi que, vraisemblablement dans le huitième et dernier qui sortira en juillet.
Incapable de transmettre la frénésie narrative de J.K. Rowling autrement que par d’incessants questionnements (“la baguette de sureau ?, mais c’est quoi ?” ; “une relique de la mort… ah, mais c’est quoi ?”, etc.) qui alourdissent le film à la mesure de l’ingénuité abyssale de ses héros, Yates ne parvient pas non plus à y intégrer la noirceur de jais du roman.
Composant des plans gris sur gris (“je n’veux plus d’ennuis”, comme chantait Johnny), il tue dans l’œuf tout souffle épique, à l’exception d’un prologue assez terrifiant et d’une séquence animée somptueuse.
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