Hou, le vilain réaliste poétique des bas-fonds nippons ! Macoto Tezka pèche exactement par le même esthétisme frelaté que les faiseurs audiovisuels qu’il stigmatise dans cette espèce de 1984/Brazil à la sauce new wave où un pauvre artiste est employé dans une tour de Babel télévisuelle drainant tout le luxe et les illusions médiatiques d’un […]
Hou, le vilain réaliste poétique des bas-fonds nippons ! Macoto Tezka pèche exactement par le même esthétisme frelaté que les faiseurs audiovisuels qu’il stigmatise dans cette espèce de 1984/Brazil à la sauce new wave où un pauvre artiste est employé dans une tour de Babel télévisuelle drainant tout le luxe et les illusions médiatiques d’un monde du futur ravagé par une guerre chronique. L’opposition entre zonards pittoresques des taudis et mégalos fascistoïdes d’opérette sert de tremplin à une débauche d’imagerie misérabiliste et kitsch à la fois. Artiste multimédia, Tezka, dit avoir « décidé de se considérer comme un visualiste et non comme un réalisateur« . Au moins il est lucide.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
{"type":"Banniere-Basse"}