Après avoir modernisé – avec moins de tact que Stephen Moffat – le légendaire Sherlock Holmes, Guy Ritchie s’amuse cette fois-ci à réécrire la légende arthurienne. Ce que propose le dynamique King Arthur: Legend of the Sword, prévu pour mars 2017, le mésestimé Chevalier de Brian Helgeland (avec Heath Ledger) nous l’offrait déjà, : une […]
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Après avoir modernisé – avec moins de tact que Stephen Moffat – le légendaire Sherlock Holmes, Guy Ritchie s’amuse cette fois-ci à réécrire la légende arthurienne. Ce que propose le dynamique King Arthur: Legend of the Sword, prévu pour mars 2017, le mésestimé Chevalier de Brian Helgeland (avec Heath Ledger) nous l’offrait déjà, : une vision anachronique de la chevalerie, boostée à coups d’effets contemporains, conférant à cet imaginaire folklorique une patine plus neuve. Mais il n’empêche que l’idée – revendiquée – d’assister à un Arnaques, crimes et botaniques ou Snatch de la Table Ronde est des plus intrigantes, curiosité perverse terriblement attisée par ce teaser à l’extravagance très comic-book.
Le sage Arthur (Charlie Hunnam) devient un bad boy, malpoli, démystifié, et le rythme du spectacle au sein duquel il navigue est plus proche du concert du rock électrisant que du contemplatif Excalibur de John Boorman. Entre humour potache, effets de style tapageurs et scènes d’action surdécoupées, Guy Ritchie n’a pas renié la marque de fabrique qui est sienne, et son divertissement clippesque promet dans tous les cas d’être plus fun que le timide Roi Arthur d’Antoine Fuqua, l’une des dernières relectures façon blockbuster du conte du Graal.
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