Confrontation entre une néonazie et des réfugiés afghans.
Caissière de 20 ans au look de skin, Marisa fait partie d’une bande
de néonazebroques. Son quotidien : beuveries près d’un feu de bois et passages à tabac.
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Cette vie d’ultraviolence tranquille bascule lorsqu’un groupe de réfugiés afghans fait irruption dans la vie de la jeune femme. Ses préjugés tombent progressivement, son fanatisme aussi.
Malgré ses ambitions de départ et la belle performance d’Alina Levshin dans le rôle titre, le film peine à dépasser le manichéisme de son scénario et les clichés du genre (tatouages de svastikas et vieux clone de Göring en guise de gourou).
Sorti de l’intéressante perspective féminine donnée au sujet, David Wnendt, dont c’est le premier film, ne fait qu’effleurer la montée du racisme en Europe. A aucun moment, Guerrière ne parvient à expliquer le mécanisme sociologique inquiétant qui pousse des mecs paumés à embrasser l’idéologie brune.
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