Après une projection remarquée à Cannes au printemps, Séjour dans les monts Fuchun, premier film ambitieux et impressionnant de maturité du jeune réalisateur chinois, arrive sur nos écrans.
La découverte de Séjour dans les monts Fuchun en mai dernier à la Semaine de la critique suffisait à placer le jeune Gu Xiaogang sur la carte du cinéma mondial. Le rencontrer démultiplie cette sensation d’avoir face à soi un auteur en puissance.
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Ce n’est pas tant que ce trentenaire au visage d’adolescent rieur impressionne par son charisme ou son verbe, mais il semble habité par une vie intérieure qui transpire le cinéma. D’abord étudiant en mode, marketing et design, Gu écrit son premier film à la suite d’une double révélation, religieuse et esthétique :
“J’ai été approché par une communauté hindouiste et, à la même période, j’ai vu Avatar de James Cameron. Ce ne sont pas les effets spéciaux qui m’ont marqué mais la façon dont le film transmet des concepts métaphysiques à travers des images et des sons. J’ai alors décidé que faire des films serait le sens de ma vie.”
Influencé par Hou Hsiao-hsien dans sa façon de regarder le temps s’écouler et de décrire les grandes mutations sociétales à l’échelle d’un petit groupe, son premier film, éclatant de maturité, raconte la vie d’une famille au fil des saisons. Il est le premier volet d’une ambitieuse trilogie. A suivre, assurément.
Séjour dans les monts Fuchun Sortie en salle le 1er janvier
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