Si vous avez loupé le dernier débat de Delarue sur « L’incurie des services sociaux américains face aux drogues dures », voilà le film qui vous permettra de vous rattraper. Une heure et demi de clip de prévention parfaitement didactique réalisé par un tacheron apparemment très fier de ses gros plans « flamme sous cuillère ». Avoir rameuté pour […]
Si vous avez loupé le dernier débat de Delarue sur « L’incurie des services sociaux américains face aux drogues dures », voilà le film qui vous permettra de vous rattraper. Une heure et demi de clip de prévention parfaitement didactique réalisé par un tacheron apparemment très fier de ses gros plans « flamme sous cuillère ». Avoir rameuté pour l’occasion les plutôt bons Tupac Shakur (fameux rapper assassiné en septembre dernier à l’âge de 25 ans) et Tim Roth (dont la présence justifiait à elle seule le billet du dernier Woody Allen) n’y change absolument rien. L’erreur de Vondie Curtis Hall, à la fois scénariste et réalisateur, est d’avoir confondu axe thématique et axe dramatique. Son sujet, c’est l’incapacité du Wellfare à prendre en charge les camés de la rue. Et c’est aussi le résumé du synopsis puisque le Blanc Stretch et le Black Spoon tentent en vain scène après scène de se faire admettre dans un programme de désintoxication. Hall ne parvient à faire exister rien d’autre : ni la relation des deux garçons avec leur amie Cookie ni leur embrouille avec un fournisseur. Et les figures de style ramenardes (arrêts sur image passant au négatif, travellings intempestifs) achèvent de lester le projet. Vous avez vu Neige de Jean-Henri Roger et Juliet Berto ?
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