Flambée de bons sentiments dans une ordinaire comédie du vivre-ensemble.
Le feel-good movie social connaît un étonnant rebond dans le cinéma mainstream français. Après La Marche et La Vache, Good Luck Algeria prolonge cette nouvelle mode des comédies du vivre-ensemble, petites fictions édifiantes où des fils d’immigrés se rabibochent avec la France sur fond d’aventure exceptionnelle.
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Le réalisateur Farid Bentoumi raconte ici le parcours, inspiré d’une histoire vraie, d’un entrepreneur d’origine maghrébine qui, pour sauver sa boîte de la faillite, décide de se présenter aux Jeux olympiques sous les couleurs de l’Algérie, renouant au passage avec ses racines oubliées – belle idée, malheureusement trop vite expédiée.
Vannes automatiques et sensiblerie
Passée l’incongruité de la situation, qui n’est pas sans rappeler un fleuron crétin des nineties, Rasta Rockett, le film déroule mollement son programme unanimiste, alternant vannes automatiques et grandes effusions de sensiblerie.
Un peu paumé entre souci de réalisme et impératifs comiques, Good Luck Algeria ne trouve jamais vraiment son humeur et sacrifie le charme hétéroclite de son casting (Chiara Mastroianni croise Franck Gastambide) au profit d’une petite fable Bisounours. Romain Blondeau
Good Luck Algeria de Farid Bentoumi (Fr., 2015, 1 h 25)
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