Après l’horreur (L’orphelinat en 2007) et le mélodrame (The Impossible en 2012), Juan Antonio Bayonna nous revient avec un conte moderne oscillant du côté du récent “Bon Gros Géant”de Steven Spielberg tout en épousant la beauté funèbre du cinéma néo-gothique de Guillermo Del Toro. Adaptation du roman de Patrick Ness, A Monster Calls, poétiquement rebaptisé […]
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Après l’horreur (L’orphelinat en 2007) et le mélodrame (The Impossible en 2012), Juan Antonio Bayonna nous revient avec un conte moderne oscillant du côté du récent « Bon Gros Géant »de Steven Spielberg tout en épousant la beauté funèbre du cinéma néo-gothique de Guillermo Del Toro. Adaptation du roman de Patrick Ness, A Monster Calls, poétiquement rebaptisé Quelques minutes après minuit dans l’Hexagone, met en scène la relation mélancolique entre un enfant solitaire et une créature imposante comme le Golem, monstre digital bénéficiant de la voix grave et résonnante de Liam Neeson. Cette intensité vocale digne d’une tessiture basse hante ce premier film-annonce spectaculaire.
Afin de reproduire la qualité des illustrations originelles fantasques de Jim Kay, Bayona bénéfice comme à son habitude du travail de composition photographique d’Óscar Faura (Fragile, Agora, Biutiful). Le réalisateur, présumé pour diriger les suites des calamiteux World War Z et Jurassic World, promet avec cette relecture des mythes folkloriques de nous offrir un nouvel éventail de cauchemars émanant du monde de l’enfance, imaginaire tragique qu’il ne cesse de réécrire, film après film.
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