Le mash-up, dénomination musicale évoquant la technique du sample et les méthodes des artistes électro, est devenu, à l’instar du gif, un art à part entière de la génération internet. Le dernier numéro de Tracks a mis en avant ces vidéastes d’aujourd’hui et de demain, singulièrement cinéphiles, qui se permettent d’entremêler, de fusionner et de […]
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Le mash-up, dénomination musicale évoquant la technique du sample et les méthodes des artistes électro, est devenu, à l’instar du gif, un art à part entière de la génération internet. Le dernier numéro de Tracks a mis en avant ces vidéastes d’aujourd’hui et de demain, singulièrement cinéphiles, qui se permettent d’entremêler, de fusionner et de disjoindre les images, pour conférer un sens nouveau aux oeuvres les plus emblématiques de la pop culture. Entre simple pastiche pourvu d’effets de montage discordants et vertiges du cinéma expérimental, les techniciens de Hollywood Patchwork s’emparent d’univers préexistants, de Schwarzenegger à Alfred Hitchock, afin de mettre en pratique cet axiome de Lavoisier : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
In fine, on retiendra particulièrement le déjà culte The Chickening de Nick DenBoer et Davy Force, relecture scatologique de Shining transfigurant l’Hotel Overlook en Kentucky Fried Chicken. Une allégorie certaine de l’art du mash-up, conception cannibale de la pop culture comme art de la dévoration, de la digestion et de la « restauration » artistique.
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