Long clip en DV noir et blanc tourné pour 25 000 dollars. Ce qu’on a vu de plus stimulant dans le cinéma israélien depuis un moment. Séduisant essai kafkaïen à contre-courant des habitudes braillardes et sociologiques du cinéma hébreu. Une quasi-résurgence de l’expressionnisme new-wave des années 80. Peu bavard, peu bruyant, le film colle complètement […]
Long clip en DV noir et blanc tourné pour 25 000 dollars. Ce qu’on a vu de plus stimulant dans le cinéma israélien depuis un moment. Séduisant essai kafkaïen à contre-courant des habitudes braillardes et sociologiques du cinéma hébreu. Une quasi-résurgence de l’expressionnisme new-wave des années 80. Peu bavard, peu bruyant, le film colle complètement aux incessantes dérives et expériences nocturnes d’une jeune dealeuse naviguant entre chats sur le net et boîtes de nuit. Partie la plus plaisante : le jeu de cache-cache de la fille avec un certain Alex. Jamais elle n’arrivera à le voir. Il sera victime d’un attentat dans une discothèque… Terminus romantique, mais début d’un froid délire. Est-ce le noir et blanc, est-ce le caractère monomaniaque du personnage et/ou du film – complètement obnubilé par son héroïne ? En tout cas, on se prend à ce jeu excitant sur l’identité. On regrette juste la pirouette scénaristique de la fin, surenchère fantastique trop arbitraire. Trop facile. Encore raté, caramba !
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