Loin de la foule déchaînée par les volcans, dinosaures et autres extraterrestres californiens, Alain Tanner poursuit son petit bonhomme de chemin suisse. Ici il revisite son film de 71, La Salamandre, en remplaçant la critique de l’aliénation du travail par celle de l’aliénation médiatique : c’est pour une vulgaire série télé qu’un écrivain adapte les […]
Loin de la foule déchaînée par les volcans, dinosaures et autres extraterrestres californiens, Alain Tanner poursuit son petit bonhomme de chemin suisse. Ici il revisite son film de 71, La Salamandre, en remplaçant la critique de l’aliénation du travail par celle de l’aliénation médiatique : c’est pour une vulgaire série télé qu’un écrivain adapte les confessions d’une jeune femme criminelle… Il en résulte un constat distancié sur les méfaits du vampirisme télévisuel. C’est justement en grattant jusqu’au sang là où ça le démange le plus que le moraliste de gauche a retrouvé une nouvelle santé.
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