Un classique érotique des seventies nippones.
Deux ans après Madame Yoshino, voilà qu’est exhumé un autre inédit de Konuma. Maître du versant SM du cinéma érotique nippon, genre sans doute le plus florissant au Japon dans les années 70, il initiait dans Fleur secrète sa collaboration avec celle qui deviendra son actrice fétiche, Naomi Tani – alors star en devenir surnommée “la Marilyn Monroe bondage”, et bientôt objet d’un culte dont le film pose les fondations, fasciné par ses lignes voluptueuses et la pâleur de sa chair suppliciée. L’intrigue relate le dressage bondage subi par son personnage que l’on voudrait défaire de ses roides manières de sénateur. Elle endure le pire, mais pour autant tous les personnages du film la désirent ou la jalousent. A l’exception du splendide générique et de l’une ou l’autre scène délicatement grotesque (un trentenaire à la virilité asphyxiée par sa maman, maquerelle bondage, s’entraîne au ligotage sur une poupée gonflable), les plus belles séquences semblent lui être dédiées comme autant de mises à l’épreuve, franchies haut la main.
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