Un anime-romcom aux fulgurances fantastiques.
Le pitch de cet anime est simple : après avoir perdu une course de crawl dont l’enjeu était d’accompagner la jolie Nazuna au feu d’artifice, le lycéen Norimichi va tout faire pour rectifier ce résultat grâce à une aide surnaturelle. Fireworks s’inscrit pleinement dans une veine actuellement très populaire de l’anime (entérinée par le succès de Your Name) : la romcom adolescente aux rebondissements fantastiques, de préférence sur un mode spatio-temporel.
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Ce film n’est pas foncièrement original dans son principe qui repose sur la répétition et la modification de séquences précédentes. On pense à un exemple célèbre comme Un jour sans fin d’Harold Ramis, mais aussi à un anime génial, La Traversée du temps de Mamoru Hosoda, pilier du dessin animé nippon. Mais c’est adroitement mené et l’œuvre a ses particularités non négligeables : les passages où des fulgurances surviennent – Norimichi lance au loin une bille mystérieuse trouvée par Nazuna. Cela déclenche un retour en arrière et une bifurcation du récit. Pour exprimer ce phénomène surréel, le cinéaste utilise des effets de montage et des images abstraites qui montrent que l’expérimentation pure peut enrichir le dessin animé. Grâce à ces audaces formelles et à un récit prenant, Fireworks confirme la suprématie nippone sur le genre.
(Japon, 2017, 2h)
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