À l’occasion de la fête du court métrage, retour sur trois courts à découvrir et redécouvrir sur le site des “Inrockuptibles”.
La Fête du court métrage est de retour en 2022 avec une sixième édition riche de 150 films ! L’événement culturel se tiendra cette année du mercredi 16 au mardi 22 mars dans 4 000 communes françaises et 54 pays à l’étranger. Des thématiques sociétales aux Looney Toons, la programmation du festival s’adresse à tous les âges et à tous les publics, et met en avant les jeunes talents comme les cinéastes aguerri·es. Retour sur trois courts mémorables, à découvrir ci-dessous !
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Gay ? de Jean-Gabriel Périot (2000)
Jean-Gabriel Périot, face à sa webcam, s’adresse à ses proches dans un simulacre de coming out. Et donne, éventuellement, quelques pistes de réflexion à celles et ceux qui doivent passer par cette même étape et qui manquent d’inspiration. En moins d’une minute, le documentariste féru d’histoire débine une vision stéréotypée et excessivement pudibonde de l’homosexualité d’un ton pince-sans-rire et sans appel. Comme la sensation de regarder un drôle de found-footage !
Debout demain d’Alexis Langlois (2016)
2016. Le mouvement contre la loi Travail bat son plein dans les rues. Il faudrait y participer. Il faudrait sortir. Mais dehors, il y a le bruit. Dehors, il y a la peur. Avec la mise en scène queer et poignante qui lui est propre et un soupçon de pop culture, Alexis Langlois met le doigt sur une impuissance réelle, viscérale et très incarnée chez l’actrice Dustin Muchuvitz, habituée de son cinéma.
Ibiza d’Hélène et Marie Rosselet-Ruiz (2020) avec l’aimable autorisation de France Télévisions
Afin de financer ses vacances à Ibiza, Sonia décide d’organiser dans le sous-sol de son bâtiment un espace détente-farniente plutôt foireux, en volant à sa mère son petit jacuzzi gonflable. La mère s’en rend compte, décide de se venger (alors que les affaires tournent plutôt bien) et interdit à sa fille de partir en vacances. La vengeance de la mère est un peu excessive et crée catastrophe sur catastrophe, au point que le film devient une véritable comédie à tiroirs. Dans ce film drôle et sensible, les sœurs Rosselet-Ruiz décrivent avec justesse la complexité de la relation mère-fille.
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