Du 3 au 12 juin dans 28 pays et les 10,11 et 12 juin au Forum des Images se déroulera la 18ème édition du Très Court International Film Festival.
Comme chaque année, cet événement culturel consacré à l’art de la concision cinématographique privilégie une sélection éclectique, vacillant de l’animation ludique à l’étrangeté live, du divertissement familial à la section « trash and glam », séances sulfureuses pour publics avertis. Consacrant une belle place aux paroles émergentes, le Festival propose ainsi une « sélection web-séries » (un format court taillé pour les digital natives) et met en exergue la pluralité des voix par le biais de la Compétition Paroles de femmes et de la Sélection Différences.
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Aure Atika sera présidente du Jury, lequel se constituera du journaliste et critique cinéma Yannick Dahan (créateur de l’émission Opération Frisson), du comédien Philippe Rebbot, que l’on a pu voir chez Joachim Lafosse (Les chevaliers blancs) et les frères Larrieu (21 nuits avec Pattie) de Morad Kertobi (chef du département court-métrage au CNC), de Sebastien Michineau (chargé de négociation chez Canal Plus) et du journaliste Renaud Baronian, dont nous pouvons lire les reportages dans Le Parisien.
Le choix du Très Court Festival (des films de trois minutes en moyenne) met en évidence l’intérêt non seulement cinématographique, mais aussi social d’un format incisif encore trop peu considéré. A l’époque des tweets et des Vine, le court-métrage acquiert une nouvelle force symbolique : ces cent-quatre vingt secondes ne sont-elles pas comme l’indique le programme « le format d’une génération, d’une époque où tout va vite » ? Le court-métrage n’est-il pas en phase avec les modes de communication de la génération 2.0 ?
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