Passage en revue des principaux lauréats du dernier festival américain indépendant de Sundance.
Le festival de Sundance, créé en 1981 par Robert Redford, a fêté son ving-septième anniversaire le weekend dernier. Présidée par William H. Macy, la grand’messe du cinéma indépendant, princiapalement américain mais aussi étranger, s’est terminée samedi soir par la remise des récompenses. La compétition comptait plus de 120 films, tous formats confondus. 25 d’entre eux ont récolté une ou plusieurs récompenses.
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Le Grand Prix du Jury du Meilleur Documentaire revient à Trouble the Water de Tia Lessin et Carl Deal qui, armés d’une caméra au poing, ont filmé le quotidien de la Nouvelle Orléans après le passage de l’ouragan Katrina. Le Grand Prix du Jury de la Meilleure Fiction a été, quant à lui, remis à Courtney Hunt pour son Frozen River, l’histoire d’une femme âgée qui, secondée d’une jeune indienne, décide d’aider les immigrants canadiens à traverser illégalement la frontière des Etats-Unis.
Man on the Wire, documentaire britannique de James Marsh consacré à l’artiste Philippe Petit qui traversa en funambule sur un filin d’acier l’espace séparant les Twin Towers, empoche les Prix du Jury et du Public pour le Meilleur Documentaire Etranger. Le Prix de la Meilleure Fiction étrangère revient à un film suédois de Jens Jonsson, King of Ping Pong, portrait d’un ado introverti champion de ping pong.
Fields of Duel, documentaire de Josh Tockell sur la consommation frénétique et la dépendance au pétrole des Etats-Unis a remporté les suffrages du public, qui lui a attribué son Prix du Meilleur Documentaire. Nanette Burstein (déjà auteure du très beau The Kid Stays in the Picture en 2005) remporte le Prix du Jury de la Meilleure réalisation pour un documentaire avec American Teen, la chronique du quotidien de quatre personnes âgées en formation à l’Université d’une petite ville dans l’Indiana. Lance Hammer s’est vu décerner le prix du Meilleur Réalisateur pour une fiction avec Ballast, drame que l’on dit d’inspiration dardenienne, présenté bientôt au Festival de Berlin.
La France se démarque timidement avec une récompense, celle du Meilleur Scénario pour une fiction étrangère, pour le film J’ai toujours rêvé d’être un gangster, de Samuel Benchetrit (Janis John). Une grosse déception, qui n’est pas forcément une surprise pour autant : Diary of the Dead , le nouveau volet de la saga de George A. Romero, repart injustement les mains vides.
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