Un conte péruvien un peu schématique.
Ours d’or à Berlin, ce qui n’est pas une immense référence, Fausta, conte péruvien, n’évite pas certains écueils, dus à un schématisme polymorphe. Il y a d’abord des bribes de réalisme magique, aussi homéopathiques que dispensables. Fausta, jeune Indienne de Lima, conserve la momie de sa mère sous son lit et, traumatisée par les violences subies par celle-ci, elle fait pousser une pomme de terre dans son vagin (par peur du viol). Ensuite, il y a la lutte des classes, l’opposition entre Fausta et une riche vieille musicienne chez qui elle travaille ; entre le bidonville et la demeure coloniale. Heureusement, il y a le côté documentaire, celui de la zone où vit Fausta et sa famille, où se préparent des mariages aussi kitsch qu’authentiques. Cette partie réelle, avec des acteurs non professionnels s’exprimant en quechua, une des principales langues indiennes de la région, est la plus convaincante.
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