Dans l’espace, une équipe de sauvetage est envoyée en mission à la recherche d’un vaisseau expérimental à la dérive, capable de se déplacer plus vite que la lumière en créant son propre trou noir. Ils découvrent que l’épave est dotée de terrifiants pouvoirs qui lui permettent de matérialiser les cauchemars de ses occupants. Event Horizon […]
Dans l’espace, une équipe de sauvetage est envoyée en mission à la recherche d’un vaisseau expérimental à la dérive, capable de se déplacer plus vite que la lumière en créant son propre trou noir. Ils découvrent que l’épave est dotée de terrifiants pouvoirs qui lui permettent de matérialiser les cauchemars de ses occupants. Event Horizon tente un amalgame étrange en transposant dans l’espace un récit d’horreur qui rappelle beaucoup l’univers de Lovecraft. De plus, réalisé avant Sphere, le scénario du film de Paul Anderson cocktail « gore » plus épicé que le navet incolore et inodore de Barry Levinson évoque lui aussi une idée illustrée avec beaucoup plus de talent dans des films comme Planète interdite ou Solaris de Tarkovski. Ici le sang gicle abondamment, les cadavres écorchés ou brûlés vifs rôdent dans les couloirs sombres de l’aéronef transformé en train fantôme. Un mélange audacieux qui ne prend absolument pas, car le film se contente d’empiler les emprunts aux classiques du cinéma d’horreur moderne (Shining, L’Exorciste, Hellraiser) dans les décors du premier Alien. Mal joué et mal écrit (on finit par ne plus rien y comprendre), Event Horizon aura du mal à satisfaire les amateurs les moins exigeants de frissons du samedi soir.
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