Film de SF espagnol inégal sur des robots agités de troubles humains.
En 2041, les robots font partie du quotidien des humains, comme jouets ou serviteurs. Un jeune savant se met en tête de créer le premier robot autonome, en prenant comme modèle une petite fille, Eva.
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Passé un joli générique qui mêle mécanique, reflets et croissance végétale, digne d’une émission scientifique de luxe, le film brode en automatique sur la fable, où l’on se demande légitimement s’il faut aimer les robots et leur prêter des émotions. Moins dark et ample qu’A. I., Eva se voudrait du même bois merveilleux que Pinocchio mais manque d’aspérités pour viser plus haut que le divertissement familial, aux effets spéciaux plutôt bien fichus.
Seul un vieux robot majordome obsédé de propreté (Lluis Homar, vu chez Almodóvar) y tire la mise en scène vers quelque chose de plus sinistre. Pour le reste, une fois le suspense du film vite éventé, on est tenté de compter les moutons (électriques).
Léo Soesanto
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